En plus de 50 ans de carrière, Gilberto Gil va révolutionner la musique brésilienne. Et « Révolution » est bien le mot qui colle le mieux à la peau de cet éternel militant qui a utilisé sa musique et ses mots pour défendre la liberté du peuple brésilien. Il est impossible de résumer en quelques lignes ce parcours hors du commun, mais son action engagée est un des fils rouges de sa carrière.
Avec Caetano Veloso, autre figure de la musique brésilienne, il va participer au mouvement artistique et politique Tropicàlia qui met au cœur de sa contestation : la musique, l’art et l’écriture. Inventé par l’artiste peintre Hélio Oiticica, ce mouvement de masse est au centre de la contestation contre le régime répressif militaire mis en place lors du coup d’état de 1964.
Leur lutte passera par Tropicàlia ou Panis et Circenses, un album ouvertement contestataire enregistré en 1968 avec Tom Zé, Os Mutantes et Gal Costa. Dès lors, ils vont être dans le viseur de la dictature, seront arrêtés en février 1969 et passeront trois mois en prison.
Exilé en Angleterre, Gilberto Gil va collaborer avec Yes et les Pink Floyd, entre autres. De retour de son exil, Gilberto, en éternel militant, va défendre, au travers de sa musique, les causes environnementales.
De 1967 à aujourd’hui, Gilberto Gil, qui sera aussi ministre de la Culture, a enregistré plus d’une cinquantaine d’albums aux succès comme Toda Menina Baiana, et Domingo No Parque.
Gilberto est un habitué des cinq continents et le soir du 25 juillet, entouré de ses enfants, tous musiciens, il va être question de bossa, de reggae et des chansons de cet éternel pacifiste.
Crédit photo © Hallit
Gilberto Gil : artiste, voix, guitare
Bem Gil : chant, guitare, basse
Nara Gil : voix
Flor Gil : voix
Mariá Pinkusfeld : voix
Jose Gil : voix, tambours
João Gil : voix, guitare, basse
Francisco Gil : voix, guitare
Leonardo Reis : percussions
Danilo Andrade : claviers
Diogo Gomes : trompette
Thiagô Queiroz : saxophone