Forts d’une signature sonore, la flûte, assez originale dans l’univers du jazz électrique, les cinq parisiens d’Ishkero forment un groupe à l’énergie communicative, taillé pour le live.
Dans la nouvelle génération d’artistes de la scène française adeptes d’un son épique, Ishkero est en passe de se tailler une place de choix. Lauréat du tremplin RezzoFocal du festival Jazz à Vienne en 2021 puis du dispositif Jazz Migration 2022/2023, le groupe publie cette année un premier long format intitulé « Shama », après deux EP. Ces cinq musiciens parisiens n’ont pas encore la trentaine mais ne vous y trompez pas, il ne s’agit pas d’un « nouveau groupe ». Depuis leur rencontre à l’aube de leurs 18 ans lors du stage de musique des Enfants du Jazz à Barcelonnette, ils cumulent près de dix ans d’histoire commune, multipliant les résidences et les scènes de la capitale et en régions. Leur son de groupe solide dont le jazz est l’élément sous-jacent essentiel privilégie de plus en plus une énergie rock. Sur cette nouvelle scène française de fusion instrumentale, Ishkero se démarque par une signature originale, la flûte. Adrien Duterte à la flûte, Tao Ehrlich à la batterie, Victor Gasq à la guitare électrique, Arnaud Forestier au Fender Rhodes et Antoine Vidal à la basse électrique, tous co-leaders, forment Ishkero : leur énergie soutenue et communicative en fait avant tout un groupe à voir en live.
Concert proposé dans le cadre de Jazz Migration, dispositif d’accompagnement de musicien·ne·s émergent·e·s de jazz et musiques improvisées porté par AJC, avec le soutien du Ministère de la Culture, la Fondation BNP Paribas, la SACEM, l’ADAMI, la SPEDIDAM, le CNM, la SPPF, et l’Institut Français.
Le Jazz Club 222 – Une coproduction Conservatoire Pierre Barbizet – un établissement de l’INSEAMM & Marseille Jazz des cinq continents
Crédit photo © Marie Rouge
Adrien Duterte : flûte traversière et percussions
Victor Gasq : guitare électrique
Arnaud Forestier : Fender Rhodes
Antoine Vidal : basse électrique
Tao Ehrlich : batterie