Un prodige. A 4 ans, Tigran Hamasyan se fait la main au piano, tout seul comme un grand sur Led Zeppelin, les Beatles ou encore Louis Armstrong. « Un jour, tu joueras sur la même scène que Herbie Hancock », prédit l’oncle du gamin, éberlué par l’oreille absolue de son neveu.
L’avenir lui a donné raison et plus encore, puisque Herbie Hancock déclare aujourd’hui que Tigran Hamasyan est comme un professeur pour lui. Ce qui donne une bonne idée à la fois du chemin parcouru par cet artiste en quelques années et de son caractère unique. On pourrait commencer par son héritage musical pétri de rock, de jazz et de ce très riche folklore arménien, ce pays où il a vu le jour il y a trente-cinq ans.
Le combo peut paraitre incongru, et pourtant c’est précisément dans cet assemblage auquel il faudrait ajouter un léger tropisme pour le rock métal, que Tigran Hamasyan étincèle comme il le prouve, album après album. Un peu plus d’une dizaine, dont trois réalisés pendant le confinement. Le dernier en date, « The Call Within » (l’appel de l’intérieur en français). Le résultat est littéralement envoutant, un voyage sonore et musical intense au cœur de ses influences. Mais c’est bien évidemment sur scène que la magie de Tigran Hamasyan opère le mieux. Juste pour le plaisir de le voir s’accompagner parfois en sifflotant.
Une soirée en coproduction avec le
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Tigran Hamasyan : piano
Matt Brewer : basse
Justin Brown : batterie