Festivaliers et festivalières 2024, répondez à notre enquête sur la mobilité du public !
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Festivaliers et festivalières 2024, répondez à notre enquête sur la mobilité du public !
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Avec son tube planétaire “Rythm is love”, Keziah Jones a rappelé ce jeudi 11 juillet au public du Festival Marseille Jazz des 5 Continents que le rythme et l’amour étaient déjà 2 des solutions pour cicatriser le traumatisme social ambiant de la dissolution. La soirée au Palais Longchamp a révélé au moins 10 solutions pour oublier les tensions du moment.
“Shake ! Shake your body to put bad feelings away !” : visiblement Keziah Jones a bien senti le contexte douloureux du public Marseillais, des déchirures politiques à la défaite de l’équipe de
France à l’Euro la veille. Il a offert aux 3500 chanceux présents un magnifique concert pour oublier les traumatismes, avec des accents de guitare sautillants et languissants comme lui seul sait le faire, lui l’inventeur du “Blu-funk”.
Pourtant la soirée commençait avec une nouvelle déception au compteur. L’annulation du concert de José James dont le groupe est resté bloqué à l’aéroport de Munich sans pouvoir rejoindre Marseille à temps.
Qu’importe, cette soirée d’été s’annonçait douce et belle. Pour nous faire oublier nos tracas, des food-trucks solidaires offraient de bons petits plats mariant l’utile à l’agréable.
Le directeur du festival annonce enfin l’imminence du concert au micro, et rassemble au passage l’unanimité du public pour remercier les jardiniers du parc et les bénévoles qui veillent à limiter notre impact sur cette nature qui nous accueille ce soir à Longchamp.
Keziah Jones apparaît alors sur scène, les pectoraux parfaitement sculptés au vent : de quoi donner des idées aux plus de 50 ans pour chasser leurs angoisses, et faire chasser leurs mauvaises pensées à ces dames…
“Difference is a present” mettait tout le public d’accord. Pour ajouter d’autres remèdes à nos maux, il a pris le soin de nous rappeler la chance d’avoir un soleil généreux à Marseille tous les jours, nous a rappelé combien ceux qui nous aident à grandir sont précieux, à nos ancêtres, à prendre du recul.
Pour nous faire tout oublier, Keziah Jones a laissé de beaux moments de solos à ses musiciens, au clavier et à la batterie, avant de reprendre sa guitare pour transporter le public sur ses rythmes funky, joyeux.
Preuve que ces solutions ont produit leurs effets sur le public, c’est en chantant spontanément tous ensemble a capella les derniers airs de Keziah Jones, que plusieurs centaines de personnes quittaient le concert vers l’escalier magistral du Palais Longchamp d’un même mouvement apaisé. De tous âges, de toutes convictions, sans rancune contre Deschamps, Macron ou les avions en retard. La magie du rythme et de l’amour comme nous l’a démontrée Keziah Jones ce soir : “if your love is the rhythm, my rhythm is love”.
Lea Mouny Foulais
Le festival a été labellisé par Paris 2024 dans le cadre de l’Olympiade Culturelle.
L’Olympiade Culturelle est une programmation artistique et culturelle pluridisciplinaire des Jeux Olympiques et Paralympiques, livrable officiel du CIO. L’Olympiade Culturelle de Paris 2024 fait dialoguer sport, culture, valeurs olympiques et paralympiques sur tout le territoire français. Ce programme ouvert et accessible à toutes et tous, favorise la création artistique, les rencontres entre athlètes, artistes et le croisement des publics.
Pour en savoir plus, rendez vous ici : https://olympiade culturelle.paris2024.org/
#OlympiadeCulturelle